三教合一

LAOZI 576-478 BC

BUDDHA 563-483 BC

CONFUCIUS 551-479 BC

Pendant le 3e Empire chinois, plus précisément pendant le 12e règne de la dynastie Ming qui marqua la fin du 16e siècle (1567 – 1572), une tablette de pierre fut gravée et placée dans les murs du monastère Shaolin du Henan, la plus ancienne Province.

Cet ouvrage critique représente l’union des trois enseignements philosophiques transmis par les maîtres : Lao Tse (Laozi), Bouddha (FO) et Confucius (Kongzi), et incarne à ce jour le cœur du monastère Shaolin.

UNIR ENSEMBLE LES TROIS ÉCOLES DE PENSÉE

Bien que Bodhidharma (527 après JC) eut une influence plus profonde sur le développement du Zen en Asie, notamment en Chine et au Japon à travers la pratique des Arts Martiaux, le premier Bouddha (Shakya-Mouni) vécut à l’époque de Laozi et Kongzi. Les principes fondateurs de la doctrine philosophique transmise par le premier bouddha affirment que le corps et l’esprit sont des notions invisibles et que la vérité ultime (L’illumination soudaine apportant connaissance et paix du cœur au sage) ne peut être trouvée que par leur union (L’harmonie du corps et l’esprit, la pensée et l’action).

Laozi a enseigné le pouvoir de la non-action et de la vacuité sur la voie avancée (Le Tao ou la Grande Voie). Il a également introduit le principe de l’intégration individuelle dans l’énergie universelle composée d’énergies féminines (Yin) et masculines (Yang) qui sous-tendent les pratiques d’arts martiaux internes (Neijia) et externes (Waijia).

Confucius (Kongzi), quant à lui, fonda ses enseignements sur le comportement de l’homme en société, en harmonie avec les lois de l’univers. Ses préceptes ont donné naissance au code de conduite dans les arts martiaux chinois et japonais : Wude (Vertus martiales).